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Le bonheur d'être soi

Dernière mise à jour : 11 août 2020


par Moussa Nabati,

psychanalyste, thérapeute et chercheur, docteur en psychologie, il est l'auteur de plusieurs ouvrages publiés au Livre de Poche.

prix PSYCHOLOGIES - mieux vivre sa vie




Voici un peu d'eau à la bouche ou la quatrième de couverture :


"Un travail intéressant, un conjoint et des amis aimants, le confort matériel... Comment expliquer que l'on n'est pas heureux quand on a tout pour l'être ? Moussa Nabati analyse que l'obstacle au bonheur réside dans la difficulté à être soi-même et montre comment, en renouant avec son histoire personnelle, on peut parvenir à exister pleinement"

  • Comprendre l'origine de ses blocages, retrouver confiance en soi et oser être soi-même

  • De nombreux témoignages, analysés et commentés

  • Un ouvrage qui a reçu le PRIX PSYCHOLOGIES en 2007



Je souhaite partager avec vous quelques extraits, car je ne le résumerais jamais aussi bien que par lui-même :


Introduction


3 concepts : le bonheur, être soi, et la DIP


"Qu'est-ce que le bonheur?

Quelle définition psychologique du bonheur proposer, suffisamment dégagée des considérations philosophiques, morales et religieuses, spéculatives et abstraites ?

Le bonheur ne se situe pas dans la réalité extérieure. Il ne se réduit pas à la satisfaction de ses voeux, désirs et besoins en l'absence de tout décalage entre la réalité et son idéal. Il ne suffit pas d'avoir tout, richesse, beauté, jeunesse et santé, pour se donner le droit d'être heureux, si l'on n'est pas soi. Enfin, le bonheur ne renvoie à aucun manque réel de quelque chose ou de quelqu'un, ni à une quelconque méconnaissance qu'il serait possible de pallier concrètement grâce à des recettes, exercices, savoir-faire ou régimes.

Evidemment, il n'est nullement interdit, bien au contraire, d'améliorer ses conditions matérielles de vie, d'habiter son corps, d'en prendre soins et de le chérir.(...)

Le bonheur vient de nous-mêmes. Il représente une disposition, une aptitude interne psychique. Il prend son origine dans cette extraordinaire mais si simple sensation d'exister, dans cette ineffable certitude d'être vivant et entier dans un corps réel. Il se trouve dans le plaisir de vivre, dans le désir et l'"en-vie" d'exister, vivant parmi les vivants, et non dans les plaisirs de la vie."



"Que signifie être soi?

Etre soi ne consiste nullement, comme on le croit, à faire "ce dont on a envie", librement, affranchi de tout devoir, de toute limite et de tout sentiment de culpabilité, sans tenir compte de la volonté d'autrui. Cela ne signifie pas non plus (...) se couper de (...) tout ce qu'on n'aurait pas délibérément choisi.

Paradoxalement, c'est lorsque le sujet se croit le plus libre, incapable de contrôle et de patience, qu'il est le moins autonome psychiquement (...). La liberté excessive invalide et diminue l'autonomie psychique.

Etre soi veut dire s'aimer, s'accepter, se respecter tel qu'on est, dans son corps, son âge et son sexe, en jouissant notamment d'un psychisme séparé, différencié, autonome, dégagé des confusions d'identités, de places et de fonctions ainsi que des dépendances parasitaires. Lorsqu'on est soi, on ne se trouve ni enclavé par, ni inclus dans le psychisme des autres, bien qu'étant en lien et en échange avec eux, dans le respect de la différence et de la distance.


Etre soi signifie pouvoir ressentir, penser, choisir, désirer, décider, s'exprimer en son propre nom, pour son compte propre et de sa vraie place, en étant conscient des enjeux et de ses responsabilités.

Mais comment le soi se met-il en place? Qu'est-ce qui favorise ou entrave son heureuse évolution?

Il se construit au sein du triangle père-mère-enfant à l'aide de deux ingrédients majeurs, l'amour et l'autorité. Le premier lui fournit l'énergie et la seconde l'agence, le régit en lui donnant un sens et en l'inscrivant dans un cadre, des repères et des limites. (...). Le soi s'élabore, sculpté par des multiples processus de différenciation lui permettant de prendre forme et contour en sortant du chaos. Lorsque l'enfant grandit dans un tel triangle, sa libido parvient à circuler naturellement, d'une manière libre et fluide, tel le sang propulsé dans les veines depuis le coeur, à travers la totalité de son psychisme, comme un fleuve irriguant les plantes du jardin intérieur sans en oublier aucune.

C'est bien cette libre circulation de l'énergie vitale, à distance des excès nuisibles de "trop" et de "peu", qui procure le bonheur, ce sentiment subjectif et singulier, à nul autre comparable, d'être soi, vivant et entier.

A l'inverse, la difficulté pour la libido de circuler librement et de façon fluide à travers les divers étages et "pièces de la maison" (métaphore de l'auteur)/soi, trouble la certitude et la sécurité d'être vivant et entier dans un corps réel et se traduit par l'éloignement du bonheur. Le gros rocher, le seul vrai obstacle importunant cette circulation, provient de la culpabilité et de la dépression infantile précoce (DIP).

Celles-ci apparaissent essentiellement dans trois situations.


-L'enfant se voit parfois personnellement victime, en toute innocence, d'une maltraitance, d'un rejet, d'un désamour, d'un abus sexuel.

-Il assiste, à d'autres moments, en toute impuissance, à la souffrance de ses proches: maladie, dépression, décès, divorce.

-Enfin, en troisième lieu, branché sur l'inconscient de ses parents et donc relié à leurs enfants intérieurs, il accède au "disque dur" de l'héritage transgénérationnel. Il sait, par exemple, sans en avoir conscience, si ses parents l'aiment pour lui-même dans la gratuité du "désir" ou s'ils ont "besoin" de lui pour "rafistoler" leur union lézardée, remplacer un enfant rappelé au ciel prématurément ou encore les aimer eux, leur prodiguer l'amour dont ils ont été frustrés dans leur propre enfance. Dans ces derniers cas, il se voir érigé en enfant thérapeute, chargé d'éponger la DIP de ses parents. Les parent n'élèvent donc pas leurs enfants, comme ils le croient, par ce qu'ils disent ou font consciemment, mais par ce qu'ils sont authentiquement, au-delà des apparences.


Ce désordre ne prédispose par l'enfant à devenir lui-même, puisqu'il se voit très tôt délogé de sa place et fonction légitimes au sein du triangle.


Les trois situations évoquées s'apparentent en ce qu'elles plongent le petit dans un conteste de pénurie narcissique, de famine dont il se croit, bien que victime innocente, foncièrement coupable, comme si c'était de sa faute si ses parents ne l'aimaient pas ou ne s'aimaient plus ou n'avaient pas été aimés dans leur Ailleurs et Avant.



(Voilà... c'est le fruit de ma souffrance d'aujourd'hui... qui m'a conduite à mon manque d'amour propre, trop occupée à aimer mes parents, à ce qu'ils se sentent aimés, à me faire petite pour que tout aille bien, tout en étant brillante pour me faire remarquer et qu'ils soient fiers de moi, pourtant jamais assez bien, un cri du coeur pour qu'ils m'aiment. Combien de fois ma mère m'a culpabilisée de leur rupture, m'a prise pour sa psy, et mon père m'a dit que je "n'étais pas à ma place" à me mêler de choses qui ne me regardaient pas, je l'entends encore... alors qu'en fait c'est eux qui me privaient de mon enfance chaque jour en me faisant grandir trop vite avec leurs problèmes d'adultes).



En raison de cette carence narcissique culpabilisante, la libido ne peut plus circuler à travers la maison/soi et le jardin intérieur. (...) La gestion libidinale, rationnée comme en temps de guerre, occasionne (cette fameuse) dépression infantile précoce. (...)

La libido, afin de circonscrire la DIP, mais également pour sauver les autres parties saines et vivantes du psychisme des risques de contamination, se voit contrainte de s'emballer, de s'emporter, de surenchérir, de s'exciter, en sombrant dans l'excès. Cela fait tomber en panne le thermostat régulateur. Dès lors, le sujet n'est plus porté par le "désir" tranquille, serein et gratuit, mais par le "besoin" tendu, crispé, impérieux et vital d'échapper toujours et partout à la mort psychique.

La mort psychique apparait sous les formes de l'ennui, de la solitude, du vide, de la monotonie, contre lesquels l'individu se mobilise dans le but de museler la DIP. Ainsi, il se met constamment en quête intense, addictive et dépendante d'objets, de personnes et de substances qui lui procurent la sensation d'être vivant, entier et réel : l'hyperactivité, la surconsommation, la sexualité effrénée, l'abus de médicaments, l'utilisation de drogues, licites ou illicites... Cette mutation du désir en besoin répressif, excessif, addictif, (...) contraint d'hyperdévelopper un seul pan de son identité plurielle au détriment de tous les autres, laissés en jachère. Par exemple, une femme sacrifiant sa vie sentimentale et sexuelle, n'existera plus qu'à travers une maternité exagérée, tandis que l'homme imitera sur l'autel de la réussite sociale, de l'ambition et de la brillance toutes ses aspirations intérieures. (...)"



"Pourquoi la promesse d'être soi se voit-elle récompensée par le bonheur?

Etre soi, c'est le grain, et le bonheur, la paille. En cultivant le premier, le sujet obtiendra aussi le second, quoi qu'il arrive, de surcroît.

S'il est lui-même dans sa fonction et place, vivant et entier, à distance de la culpabilité et de la DIP, il ne se trouvera plus dans des situations expiatoires et masochistes d'échec et d'autopunition. Il ne se sacrifiera plus aux autres, en refusant inconsciemment le bonheur, convaincu d'en être indigne et de ne pas le mériter, ou tracassé à l'idée de voler celui des autres, en faisant ainsi leur malheur !

De même, il ne se verra plus contraint d'exister par procuration à travers les autres, en gaspillant son énergie vitale à quémander leur reconnaissance, leur regard, leur attention, leurs compliments, par la séduction exhibitionniste ou par l'imitation. Il sera porté, à travers toutes ses relations, par le désir gratuit, l'échange et la réciprocité: être ensemble, en donnant et en recevant. Il n'aura donc plus "besoin" de son conjoint, de son travail, de son enfant pour exister. Il ne les utilisera pas comme médicaments ou prothèses pour apaiser sa DIP, pour se sentir bon, utilise et reconnu. Il pourra s'affirmer en exprimant, grâce à une bonne image et à la confiance en lui-même, ses désirs et croyances, sans masque, sans honte ni timidité. Il osera dire non et donner des limites sans se sentir coupable ou en danger. (...)

Il sera alors capable face à la pulsion et aux influences extérieures insidieuses, de réflexion, d'esprit critique, de contrôle et de patience, en se donnant des limites ainsi qu'en supportant un minimum de contrariété, de frustration et de souffrance. Il saura résister de la sorte à tous les pervers cherchant à l'influencer, à le manipuler, en jouant sur sa corde émotionnelle et en titillant sa culpabilité.

La moindre difficulté ne lui apparaitra plus comme une question de vie ou de mort, gravissime, dramatique, susceptible de le démolir et qu'il faudrait donc solutionner dans l'urgence. Il pourra goûter à une sensation nouvelle de paix, de richesse intérieure, de vérité et de sécurité, indépendamment de ses conditions réelles d'existence.

En résumé, l'adulte n'est jamais privé de bonheur parce qu'il lui manque quelque chose ou quelqu'un dans la réalité extérieure, contrairement du point de vue que l'idéologue de la surconsommation cherche à imposer aux consciences. Cette nouvelle religion ayant le corps pour seul objet de culte présentant le bonheur comme une marchandise dans le seul dessin d'inciter à la consommation affective d'objet ou de personnes.

Il est en revanche essentiel de repérer ce qui, depuis l'Ailleurs et Avant du passé, dans intériorité, lui interdit, quoi qu'il fasse concrètement, d'accéder au vrai bonheur, qui est d'être soi - le grain et non la paille.


Le soleil brille tous les jours. Si on ne le voit pas, c'est qu'il est dissimulé par de gros nuages. La rivière coule sans interruption. Si elle se trouve sèche, c'est qu'un barrage empêche l'eau de passer. Il convient donc de dégager les nuages du ciel de l'âme et de détruire le barrage qui entrave la libre et fluide circulation libidinale. Seules la découverte et la compréhension de sa propre histoire, à l'aide de son arbre généalogique, permettent de repérer les noeuds et les obstacles, afin de libérer l'enfant intérieur de la culpabilité et de la DIP et de pacifier sa relation avec son passé. (...)


Rappelons-le : ce n'est jamais l'adulte qui est malheureux, mais l'enfant intérieur, affecté par la DIP et la culpabilité

Le bonheur se trouve en soi, chez soi, dans sa cave (comme le dit si bien le conte du trésor d'Ispahan dans la préface) et non pas sans cesse ailleurs, toujours repoussé plus loin. La cruche gît à tes pieds, remplie d'eau fraîche. Pourquoi parcours-tu le vaste monde à la recherche d'une seule goutte? "





Le livre est organisé en 2 parties :


le bonheur dans tous ses états

-qu'est-ce que le bonheur

-un papillon nommé Désir

-le miroir aux alouettes

-la paille et le grain

-le bonheur d'être soin

-devenir soi, le temps des moissons


les cinq voeux de bonheur

-la bonne santé

-l'amour

-la famille idéale

-la réussite sociale

-la richesse



Et voici quelques passages qui ont le plus attiré mon attention :


"Par conséquent, seuls l'intérêt et l'écoute portés aux deux thèmes essentiels de la culpabilité et de la DIP véritables obstacles à devenir soi, seul cette pacification avec son passé permettent de sortir du tunnel et retrouver la lumière."


"Etre soi encourage à aimer autrui non pas en tant qu'objet utilitaire "chose" remplaçable que l'on jette après usage, mais pour ce qu'il est tout simplement, porté par le désir gratuit et la joie d'être ensemble. Le désir émancipe, alors que le besoin emprisonne.

L'autre ne représente plus une drogue dont on ne peut se passer, un médicament destiné à tromper la solitude. Lorsqu'on est soi, on devient capable d'aimer l'autre vraiment, gratuitement, sans nulles exigences de récompense, dans la pureté du désir. On accepte aussi d'être aimé par lui dans le respect de sa différence.


Ainsi une vraie relation, saine et heureuse, ne peut s'établir qu'entre deux personnes portées par le désir et non assujetties au besoin de s'utiliser réciproquement comme objets pour se sentir vivantes, aimées et reconnues.


Il est certain d'ailleurs que les rencontres s'opèrent toujours, par-delà les masques et les paroles manifestes, au niveau d'une forte attraction inconsciente. Il n'est possible de se lier, en effet qu'avec celui qui nous ressemble, c'est-à-dire, qui se trouve au même stade d'évolution intérieure.

Les hirondelles s'envolent avec les hirondelles et les cigognes avec les cigognes."


"(...)Devenir soi est producteur de bonheur car cela favorise l'échange et la communication entre des êtres parvenus à l'autonomie psychique, pour qui l'autre ne représente par un pansement, un Prozac, mais une personne, digne de respect et d'amour, dans un contexte d'égalité.


"Certains croient que s'ils n'aiment pas leurs corps et la sexualité, s'ils ne se trouvent pas "bien dans leur peau" c'est en raison d'une disgrâce réelle - une forte corpulence, un nez tordu, une poitrine minuscule ou proéminente. Ils se laissent donc charcuter complaisamment par le bistouri du chirurgien ou s'imposent des régimes alimentaires draconiens et masochistes dans l'espoir de remodeler certaines parties de leur corps. Ils s'épuisent au fond à faire correspondre la réalité de leurs corps à une norme, à une image idéale commerciale.

Cependant un défaut physique, qu'il soit réel ou imaginaire, n'est jamais à l'origine de la mauvaise image de soi. Celle-ci provient de la DIP, consécutive à une privation narcissique subie par l'enfant intérieur, à un manque d'amour maternel.

Quand on s'aime et qu'on s'accepte, on se trouve beau et bon !"


"Pour ces motifs, l'adulte privé de confiance en lui, doutant de sa beauté et de son intelligence, s'arrange inconsciemment pour se retrouver de façon répétée dans des contextes d'échec, de rupture sentimentale et de solitude. Il lui sera évidemment impossible de prévenir ces souffrances ou d'y remédier sur le mode réel, concret, en appliquant telle recette ou en pratiquant telle activité sportive."


"subissant une forte idéalisation... le conjoint se voit chargé de deviner la demande et de la satisfaire avant même qu'elle soit exprimée. D'ailleurs lorsque ces couples se dissolvent, chacun, restant prisonnier de son besoin infantile de soigner et d'être soigné à son tour, se lie avec un nouvel être, s'enlise dans une nouvelle situation, répétant le même schéma relationnel ancien, jouant parfois le rôle de parent, parfois celui de l'enfant, mais rarement le sien, personne adulte, vivante et autonome."

"Aussi longtemps que le sujet n'a pas pris prendre conscience de sa DIP, il risquera de se situer indéfiniment, sous l'injonction de son enfant intérieur coupable et thérapeute dans ce contexte de soigné-soignant, de materné-maternant."


"une souffrance hémorragique (après une séparation) ne provient donc pas entièrement du choc subi dans l'ici et maintenant, mais aussi dans la résurgence e la culpabilité et de la DIP refoulées, jusqu'ici tenues à distance. Il est certes on ne peut plus sain et naturel que de tels traumatismes déstabilisent fortement le psychisme de la victime. Cependant, lorsqu'il s'agit d'une relation adulte, fondée sur le désir, entre deux être différenciés et autonomes, l'élan vital, même sérieusement secoué ne devrait pas s'effondrer. "La vie continue"...


"la famille idéale ? Elle naît entre un homme et une femme portés par le désir, chacun psychologiquement différencié et autonome, c'est à dire capable d'occuper sa place et d'assumer sa fonction de père et de mère sans avoir besoin d'utiliser le conjoint ou la famille comme remède contre sa DIP."


Pour finir, la BASE:

"lorsque qu'un enfant a eu la chance de traverser sainement les diverses étapes de sa croissance, à l'abri de la culpabilité, nourri par l'amour et sécurisé par l'autorité, il pourra accéder à l'univers des adultes sans encombrement. Ce passé, solidement édifié, lui permettra de s'engager spontanément dans une relation de couple, amoureuse et sexuelle, fondée sur le désir gratuit, dans l'alliance et la réciprocité. Grâce au respect des différences, il ne sera pas ligaturé, par le besoin régressif d'une codépendance fusionnelle."


"En vérité, rien ne peut rendre l'enfant plus libre et plus heureux que le fait d'être témoin du bonheur de ses parents, de les sentir vivre, par et pour eux-mêmes, psychiquement autonomes, non dépendants de son affection sans se sacrifier pour lui. Il est heureux parce qu'il n'est plus contraint de dépenser sa libido à les soigner.



"L'amour de soi et de l'autre, nullement antinomiques, vont de pair.

Il est impossible de donner ce qu'on n'a point !"



Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce livre. Je regrette quelques redondances, mais c'est bien aussi, ça finit par rentrer comme ça ! :D J'ai appris plein de choses, j'ai ouvert les yeux, j'ai fouillé dans mon passé.

Je n'en veux pas à mes parents...eux-mêmes emplis d'un lourd bagage émotionnel, tous deux, et inconscients.

C'est d'ailleurs pour cela que j'ai décidé de me (re)constuire seule. Ce n'est pas de leur faute. Et maintenant JE SAIS !

J'espère que ces (longs) extraits vous ont plu, et encore je n'ai pas pu mettre tout ce que je souhaitais ! J'espère que cela vous a donné envie d'en savoir plus et de lire ce livre.



Sandra <3


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